La France est un important producteur de porcs destinés à l’alimentation humaine, et c’est un pays doté d’infrastructures depuis longtemps adaptées aux différents types d’élevages. Le bassin breton est particulièrement dynamique concernant la production de porcins, et cela est lié à l’histoire de la région. Il est également possible de valoriser d’autres parties ou éléments liés à l’animal, via la fabrication de brosses, la fertilisation grâce au lisier, etc.
Source image : pixabay.ccom
On distingue ainsi deux grands modes d’élevages porcins :
– l’élevage en bâtiments : les espèces sont sélectionnées et évoluent en bâtiments règlementaires, le plus souvent sur caillebotis, l’accent est mis sur la prophylaxie des animaux ainsi que sur l’hygiène des locaux, les porcelets ont un sevrage plus précoce que dans les autres systèmes d’élevage ;
– l’élevage plein air : il est souvent assimilé à une production sous signe de qualité (Label Rouge ou AB qui demandent tout ou partie de l’élevage en plein air), le sevrage prend plus de temps et réduit le risque de stress chez les animaux. Ils disposent d’abris adaptés et
A noter : Dans le Sud-Ouest et en Auvergne, les agriculteurs ont su tirer partie de la qualité de la viande de porc et peuvent aujourd’hui produire sous IGP avec des marques territoriales comme « Porc du Sud-Ouest » ou « Porc d’Auvergne », et se réfèrent à des animaux nés, élevés et abattus sur le même secteur géographique et selon des pratiques alliant bien-être et qualité de production.